Prasad International School

Affiliated To CBSE New Delhi(10+2)

Previous
Next

« Mon histoire est malheureusement commune a l’heure actuelle

« Mon histoire est malheureusement commune a l’heure actuelle

Elle est celle du cycle de notre existence. J’ai naissance, le quotidien, la mort mais a ce qui pres que je n’ai gui?re connu Divers des moments d’une vie d’un homme »

« J’ai tristesse des elephants »

Tout commence via votre titre, une affaire, une couverture au crayonne pastel, crayons de couleurs de les trousses d’ecole. Une affaire qui nous donne l’infinie envie d’ouvrir les pages ainsi que nous laisser happer par cette romance douce-aigre que l’on nomme le quotidien. Ce quelque chose de doux, d’insurmontable et pourtant si bon, si tendre. Cette couverture oui, bel objet d’une nuit noire ou scintillent certains eclairages posees sur une guirlande. Une nuit etoilee. Une nuit enguirlandee. Une nuit faite pour des heros, pas ceux qui portent un costume et sauvent un chacun, biceps et forces en atout ! Non ! Mes heros anonymes, invisibles, ceux qui ne font aucune bruit. Les heros d’une vie ordinaire dans un monde ordinaire. Des heros rejetaient parce que differents, timides, hors normes, disgracieux, solitaires. Plusieurs heros ordinaires mis a l’ecart dans un monde gui?re ordinaire, 1 cirque en somme.

Alors oui, Louis n’est jamais un super heros. Cela pourrait i?tre meme selon ses camarades d’orphelinat 1 super zero, la tete de turc, celui qui merite nos pires chatiments, nos humiliations des plus extremes parce qu’il est gros, bigleux, reservee et gui?re doue concernant deux sous. C’est celui qu’il faudrait Realiser souffrir parce qu’il ne sait jamais dire non, se battre. Louis reste wiccan rencontres sites le dernier loup de la meute, celui qui se meurt de ne pas etre adopte, celui qui est et finira concernant le bas cote seul, sans personne Afin de l’aider a se relever. Louis. Sans personne a qui se confier. Car Louis n’a jamais d’amis ou si peu. Cela gemit de ne pouvoir avouer que sa seule passion est le cirque. Cela aimerait pouvoir partager ce qui. Partager la vie des saltimbanques. Jongler, dompter, Realiser l’acrobate via 1 trapeze, etre dresseur d’elephants.

Alors a chaque saison, quand le cirque Marcos se pose dans une ville, Louis fera le mur. Il laisse tomber le pyjama des orphelins, a toutes les pieds des barreaux de la grande batisse et s’aventure dans la nuit etoilee du chapiteau rouge. Et la commence la magie : la magie des elephants, des dresseuses de pachydermes, des fees des defenses. La commence l’existence de Louis, Lou-Louis. La commence l’amour, un amour qui durera toute sa vie et bien au-dela. La commence sur la piste, sa rencontre avec celle qui le menera a rencontrer un monde qui ne le jugera jamais, l’acceptera Afin de votre qu’il reste, petit homme culbuto-culbute, 1 monde ou des papillons seront libres d’aller ou ils veulent et ou les elephants, ces gros animaux aux yeux si profonds, representent J’ai tendresse, la douceur, l’amour que Louis n’a jamais connu.

<

Une somptueuse bande dessinee qui se lit le soir Quand le moral nous joue des tours.

Une BD ou l’existence se resume en ces plusieurs mots :

« le quotidien c’est des etapes. La plus douce, c’est l’amour. J’ai plus dure c’est la separation. J’ai plus penible, c’est des adieux. J’ai plus belle, c’est des retrouvailles. »

Une bande dessinee concernant l’acceptation de la difference, l’exclusion, la solitude, l’enfance douloureuse, les souvenirs merveilleux, la retrouve, l’amitie, l’amour, le plaisir, les desillusions, la tristesse, la maladie, la mort, la tendresse, la douceur. Une bande dessinee que l’on n’a nullement envie de qualifier de bande dessinee ou de livre jeunesse mais d’illustre universel. Un recit crayonne, simple, riche en emotions et en fragilites. Un recit ou la vie palpite au rythme du pas des elephants, lourdement mais si delicatement..

On tourne des pages de votre album tel on tourne les pages de sa life. On lit les mots de Nicolas Antona et on se revoit reservee et disgracieux dans ses moments ou l’enfance va paraitre terrible. On tourne des planches et on adore votre rouge rose qui monte aux joues, devient tendre baiser. On dechiffre des mots murmures et on glisse dans l’existence, on ouvre ses ailes de papillon, pose sa tete sur l’epaule aimee. On apprecie oui. On decouvre que notre vie reste aussi disgracieuse, dure, intraitable. Mais qu’elle reste notre vie avant bien.

On jubile devant la palette de noir graphite utilisee avec Nina Jacqmin. Il y a somptueux votre jeu de degrade, de gris elephant, ces subtiles touches de couleurs papillon. On oublie que le quotidien reste desfois ni noire, ni blanche mais juste entre gris net et gris fonce. Du gris, du noir, des couleurs deposees comme des touches de vie. Du rouge, du bleu, legerement de sepia et la beaute simple se dessine devant nos yeux.

Une bande dessinee qui ne nous devoile pas grand chose d’autre que d’etre soi ; celui qui reste la, fera battre le c?ur des dresseuses d’elephants, celui qui n’est pas comme des autres. On lit et on kiffe. Jusqu’a la derniere case, la derniere page, les derniers coups de tambours. Celles qui annoncent le glas. Celle qui nous rappelle qu’il faudrait etre soi. Ne point chercher a etre un super heros, celui qui se travestit sous une cape tellement il a peur de se connaitre. Simplement et tendrement soi. Nul autre mais soi. Soi, seulement et simplement soi.

Leave a Comment